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12.09.2018

Le potentiel allergisant des fraises et des tomates dépend de la variété

Les fraises et les tomates sont dégustées souvent et avec plaisir partout dans le monde. Mais de nombreuses personnes y réagissent allergiquement, notamment lorsqu’elles souffrent aussi d’une allergie au bouleau. Des chercheurs ont récemment découvert que toutes les variétés n’ont pas le même potentiel allergisant.

Une femme éternue lorsque volent les pollens de bouleau; son palais démange soudain lorsqu’elle mange une tomate. Elle souffre d’une réaction croisée, ce qui veut dire qu’elle réagit à certaines protéines du bouleau et de la tomate, car celles-ci sont semblables. Environ 70 pour cent des personnes allergiques aux pollens d’arbres présentent des réactions croisées à des aliments. Celui ou celle qui réagit par exemple au bouleau, à l’aulne ou au noisetier réagit souvent aussi aux fruits à noyaux ou à pépins comme la pomme ou la poire et les carottes, le céleri ou les fraises et les tomates. 

Plus de 40 variétés analysées
L’université technique de Munich (TUM) vient de publier un communiqué de presse informant le public que ses chercheurs sont parvenus à quantifier une importante protéine allergisante dans 23 variétés de tomates et 20 variétés de fraises et ont ainsi pu constater que la teneur en allergène varie fortement entre les différentes variétés. Ainsi qu’évoqué dans le communiqué: «Les protéines analysées dans les études pourraient dorénavant servir de marqueur pour la culture de variétés de tomates et de fraises hypoallergéniques.» 

Vers le communiqué de presse de la TUM (en allemand).

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